4/08/2011

Commerce équitable de Madagascar: Pourquoi Internet est-il si cher en Afrique?

Commerce équitable de Madagascar: Pourquoi Internet est-il si cher en Afrique?: "Si on résume les interventions des internautes sur le sujet, il y a un premier thème qui ressort : monopole ou duopole, c'est l'absence de c..."

Pourquoi Internet est-il si cher en Afrique?

Si on résume les interventions des internautes sur le sujet, il y a un premier thème qui ressort : monopole ou duopole, c'est l'absence de concurrence qui fait grimper les tarifs.

De Lomé, Dakar ou Tananarive, vos réactions sont convergentes. Pour Fabrice « au Togo, il n'y a pas de compétition », quand Doudou évoque pour le Sénégal « des fournisseurs d'accès Internet en situation de monopole, raison pour laquelle les offres sont plus ou moins élevées »…Enfin, « en l'absence de services de défense des consommateurs », Houssein à Madagascar craint de se retrouver « même dans le cas de plusieurs opérateurs, avec une entente des prix »."

Différentes facettes y sont abordés :

Des abonnements hors de prix,
Se connecter au cyber café,
Prendre son journal pour aller au cyber,
Des prix en baisse quand même… mais pas partout à la même vitesse…

Le second article traite des raisons de ce coût élevé :
Si on résume les interventions des internautes sur le sujet (1), il y a un premier thème qui ressort : monopole ou duopole, c'est l'absence de concurrence qui fait grimper les tarifs. De Lomé, Dakar ou Tananarive, vos réactions sont convergentes. Pour Fabrice « au Togo, il n'y a pas de compétition », quand Doudou évoque pour le Sénégal « des fournisseurs d'accès Internet en situation de monopole, raison pour laquelle les offres sont plus ou moins élevées »…Enfin, « en l'absence de services de défense des consommateurs », Houssein à Madagascar craint de se retrouver « même dans le cas de plusieurs opérateurs, avec une entente des prix ».
avec pour items :

Les poids lourds de la téléphonie en Afrique
En Afrique, 7 connexions sur 10 passent par l'international
Les points d'échange Internet, le chainon manquant e Afrique francophone

Le backbone national est actif

Madagascar se dote d'un réseau à fibre optique avec la mise en place du backbone national. De nouveaux services sont attendus.

La boucle est bouclée. Après dix-huit mois de travaux, Telma a inauguré hier son chef d'œuvre: le backbone national. Ce réseau national à fibre optique long de 2 000 km a mobilisé plus de 5 000 personnes et a nécessité un investissement de 31 millions de dollars. Ce qui lui vaut la qualification d'un chantier du siècle.

Désormais, le backbone national est opérationnel. «Actuellement, 90% du secteur pétrolier et 80% du secteur bancaire exploitent déjà ce réseau à haut débit», révèle Patrick Pisal-Hamida, directeur général de Telma. En plus, la société de télécommunication ne cesse de développer les services internet comme l'ADSL et de s'étendre dans d'autres villes.

Baisse de tarif :
Le backbone national apparaît comme l'épine dorsale de tout développement de la télécommunication à Madagascar. C'est pourquoi, Bruno Andriatavison, ministre des Télécommunications, des postes et de la communication a émis son souhait que «tout le trafic national passe par cette infrastructure de Telma».
Ceci devait être possible avec les ramifications qui couvrent l'ensemble de la Grande île. Puisque durant le chantier, Telma a fait une extension du schéma Y initialement prévu, l'axe Antananarivo-Toliara, Antananarivo-Toamasina et Antananarivo-Mahajanga, vers d'autres régions Ambondromamy-Antsiranana, Toliara-Tolagnaro, Fianarantsoa Manakara ou encore Antananarivo-Tsiroanomandidy avec des faisceaux hertziens.

Mais on attend beaucoup la baisse des tarifs de communication et la fluidité des connexions. Les Malgaches devraient tâter ce qu'est un internet haut débit.
«La technologie à haut débit devrait arriver chez les utilisateurs avec un coût accessible», insiste le ministre sur la qualité de service. «La baisse du tarif de la communication est déjà effective concernant l'accès internet», réplique le numéro un de Telma.
Il ne reste plus que la connexion de Madagascar au réseau Eassy pour une connexion internationale plus fluide et booster encore plus l'économie malgache. Puisque la Grande île se positionne comme un véritable carrefour des technologies. Elle constitue donc une nouvelle destination de l'externalisation.